Laurent Berger à la rencontre des salariés de l'INRS et Gris Découpage

Le matin à l'INRS

L'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des maladies professionnelles et des accidents du travail est la seule structure existant en France avec un centre de recherches.
Avec un budget de 80 M€ par an, les 200 scientifiques de L'institut recherchent des systèmes de sécurité qui n'entravent pas les mouvements des travailleurs,  préservent leur santé et n'empêchent pas la productivité et la performance de l'entreprise.  
Aujourd'hui, partout en Europe, des diminutions des moyens menacent  gravement le secteur de la prévention.

Pourtant, les accidents du travail et les maladies professionnelles coûtent chaque année 6Md€ à l'assurance maladie.  
Chaque année,  1000 salariés perdent leur vie à essayer de la gagner. 

Les salariés de l'INRS, craignent une baisse de 25 à 30 postes.

La diminution des moyens de l'institut entraînera l'arrêt de certains laboratoires de recherche, et on risque fort de voir de nouvelles crised sanitaires éclater. 
"Les coupes budgétaires d'aujourd'hui seront les crises sanitaires de demain"

L'INRS peut mener ses recherches en toute indépendance sur des risques émergents, par exemple ceux liés aux nanoparticules, au travail collaboratif avec des robots (cobot) ou encore sur la problématique des salarié.es du secteur du travail à domicile.

On dénombre autant d'accidents du travail dans le soin à domicile que dans le BTP.

Rencontre de la section CFDT de Gris Découpage.

Une heure d'échanges avec les salariés puis en présence de la direction.  Productivité, attachement des salariés à l'entreprise, qualité du dialogue social, organisation du travail étaient les thématiques abordées. Un dialogue social qui nécessite un apprentissage, pour les 2 parties et qui se construit, lentement mais sûrement au sein de l'entreprise.