Le Département accorde 20 lits à la maison de retraite ( RL - Ouverture 57C / Di. 1er Mars 2020 )

Publié le 02/03/2020

Il y a un an, la maison de retraite de Fénétrange était menacée de privatisation par le groupe SOS. Après la mobilisation du personnel et l'arrêt de ce projet, le Département vient d'accorder 20 places supplémentaires à la structure pour assurer sa pérennité. Mais le plus dur reste à venir.

 

0-RL-354x210

La visite du président du Département doit permettre d'ouvrir un nouveau chapitre de la vie de la maison de retraite de Fénétrange.  Cette visite avait comme le parfum de la victoire pour le personnel de la maison de retraite de Fénétrange.
 
Vendredi 28 février, Patrick Weiten, président du conseil départemental, est venu examiner le site du Val Fleuri. Avec une annonce à la clef : « Je voulais officialiser l'octroi de 20 lits supplémentaires à la maison de retraite », a-t-il signifié à Françoise Oberlin, la directrice, et Benoît Piatkowski, président du conseil d'administration. Sur le visage de tous les protagonistes, un franc sourire, car cet épilogue avait quelque chose d'inattendu...
 

Rappelez-vous. Le 18 décembre 2018, le personnel de la maison de retraite publique découvrait de manière impromptue un projet de privatisation. Le groupe SOS était sur les rangs, et avait la faveur du Département et de l'Agence régionale de santé. Un séisme pour ce personnel, très attaché à sa mission de service public envers les personnes âgées. Ni une ni deux, il s'est mobilisé sous la coordination de Force ouvrière, le syndicat majoritaire, et de la CFDT. Pendant des mois, il a tenu bon, a marqué à 100 % son opposition lors d'un vote. Autant d'éléments qui ont poussé le conseil d'administration à refuser ce projet. « Je m'étais engagé à suivre la décision du conseil d'administration, je le fais. Il n'y a pas de désir de revanche », a expliqué Patrick Weiten.

Si les discussions ont parfois été dures, elles ont permis de poser la question de l'avenir de l'établissement, « dont le bâti mérite des investissements », a souligné le président du conseil départemental. Comptant 61 lits actuellement, il est aussi le moins cher du secteur.

.../...