Les « Oubliés du Ségur » donnent de la voix (VM / Mercredi 13 Janvier 2021)

Publié le 14/01/2021

A l'appel de la CFDT Santé Sociaux, les personnels du secteur médico-social et du maintien à domicile ont manifesté ce mardi. Ils entendent bénéficier de la revalorisation salariale de 183 € mensuelle accordée aux personnels des hôpitaux et Ehpad.

« La situation est injuste. Pour le même travail, si j'exerçais au CHRU, je gagnerais 183 € de plus par mois ». Robert, aide-soignant, .../.... sur le département de Meurthe-et-Moselle. Pourtant, il ne bénéficie pas de la revalorisation salariale accordée aux personnels hospitaliers et des Ehpad dans le cadre du Ségur de la Santé.

La même « maison » et des traitements différents

Ce mardi, il a répondu à l'appel à mobilisation de tous « les oubliés du Ségur » lancé par la CFDT santé sociaux à l'échelle nationale.

Devant l'Agence régionale de santé (ARS) Grand Est à Nancy, il a rejoint des collègues du secteur médico-social et du maintien à domicile. Comme Maryse, du Centre psychothérapique de Nancy (CPN) :

« Dans l'établissement, tout le personnel a bénéficié de la hausse salariale de 183 € mensuels accordés dans le cadre du Ségur de la santé, sauf une centaine qui travaillent à la Maison d'accueil spécialisée, au CSAPA (Centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie), au Centre de ressources autisme ou dans le service des tutelles. C'est incompréhensible. On fait partie de la même maison. Quand il y a besoin il y a des interactions entre les services », expose la jeune femme. « Au plus fort de la crise, on a fait appel à nous pour travailler auprès de malades Covid. Là on était des personnels qualifiés et aujourd'hui on ne le serait plus ? », interroge, amer, un autre manifestant.

« Le même travail, mais au domicile des patients »

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Une délégation a été reçue par l'ARS.

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