Grève levée aux urgences le 1er janvier (DNA / 19 décembre 2020)

Un an, huit mois et cinq jours. Jamais un mouvement de grève à l’hôpital Émile-Muller de Mulhouse n’a duré aussi longtemps que celui lancé par le personnel paramédical du service des urgences le 26 avril 2019 et qui vient de trouver son issue après la signature, par l’ensemble des organisations syndicales du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace (CFDT, CFCT, CGT, FO et UNSA), d’un accord de sortie de grève à compter du 1er janvier 2021.
.../... Alors que le service compte habituellement une petite trentaine de praticiens titulaires, ils n’étaient plus que 17 début août, dix début septembre et sept fin octobre. Ils sont seize aujourd’hui après plusieurs recrutements opérés depuis la fin de l’été. .../....

Mais l’accord signé au niveau local « ne marque pas la fin des difficultés », « l’hôpital public est toujours en danger, le Ségur n’a rien changé », indiquent des urgentistes mulhousiens qui restent « solidaires » du mouvement de grève nationale des urgences, ..../....dont les revendications sont : « l’ouverture de lits pour désengorger les services d’urgences et ne plus avoir à “hospitaliser” des patients sur des brancards » et « une revalorisation
salariale de 300 € net mensuels en reconnaissance de la spécificité du travail aux urgences ».

Réactions

■ Jean-Marc Kelai, secrétaire de la section CFDT du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace : « C’est un service qui revient de loin. Le dialogue qui a été noué ces derniers mois doit se poursuivre à l’avenir pour ne pas retomber dans les travers qui ont conduit à cette crise et à cette grève inédite. »

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