Pouvoir d’achat des salariés de Novartis Huningue : une provocation indécente de la direction !

Publié le 07/01/2022

Avec une inflation probable de 2,8% pour 2021, la proposition de la direction de Novartis de 2,45% pour les seules augmentations individuelles lors des négociations annuelles obligatoires (NAO) 2022 marque une baisse inédite du pouvoir d’achat dans l’entreprise. Pire, le maquillage de la réalité en faisant croire à une enveloppe d’augmentations comprises entre 3,25 et 4% est une provocation, quand ce montant concerne l’ensemble des avantages consentis dans la politique salariale de l’entreprise.

Les représentants du personnel CFDT n’acceptent ni ces méthodes ni des mesures indécentes pour les salariés de Novartis Huningue.
 
Pourtant, durant toute l’année, les salariés du site ont fait face à :
  • Une obligation de présence sur site en période COVID
  • 80 postes vacants (soit près de 11% de l’effectif) entrainant un surcroit d’activité, avec des absences et des démissions en chaîne
  • Une quantité de production record (presque 2,5 tonnes de substance active alors que l’année n’est pas terminée), événement annoncé avec force dans les médias spécialisés.
  • Le prix des énergies, des carburants et des produits alimentaires qui s’envolent !
En guise de reconnaissance, les salariés n’ont obtenu que du mépris.
Ni prime, ni revalorisation des indemnités de travail en équipe, de la prime-panier ou des indemnités transport. Au contraire : des risques accrus dans certains services, une infrastructure inadaptée et une classification en panne.
 

La CFDT revendique :

  • L’embauche des CDD et intérimaires qui occupent des postes permanents,
  • La mise en place d’une expertise par un cabinet externe pour l’évaluation de la charge de travail de chaque service,
  • La formation des managers aux réglementations applicables à l’entreprise, valoriser le travail des managers en leur donnant des moyens humains et financiers pour faciliter leur mission, leur permettre de reconnaître et de promouvoir les salariés.
  • L’augmentation des ressources humaines et l’ajout d’outils supplémentaires pour mieux organiser l’arrêt technique, afin de maîtriser le processus qui fiabilisera la sécurité des intervenants et des salariés,
  • La mise en œuvre immédiate des actions correctives pour le respect de la sécurité, au service logistique,
  • La réalisation d’une expertise sur l’ergonomie aux postes de travail (bureau, production et en télétravail).
  • Une enveloppe d’augmentation de 3,5% avec un talon de 80€ pour l’ensemble des salariés,
  • La mise en place d’une Prime annuelle pérenne de production,
  • Le doublement des trois tranches du barème de la prime d’indemnité de transport,
  • Le doublement de la prime télétravail.