Journée du refus de la misère : la CFDT engagée contre la pauvreté abonné

Depuis 1987, cette journée permet de déconstruire les préjugés sur les pauvres et de donner la parole à celles et ceux qui vivent dans la précarité. La CFDT, a l’initiative d’ATD Quart-monde, s’engage et signe un texte commun, « De la Déclaration à l’action ».

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 17/10/2018 à 13h49

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Les 50 signataires, associations et syndicats, rappellent que 70 ans après la Déclaration universelle des droits de l’Homme, les droits fondamentaux ne s’appliquent pas pour tous en France. Ces organisations dénoncent « les intolérables injustices » subit par nombre de citoyens et entendent « donner chair aux droits garantit pour tous en agissant sur le terrain et en exigeant de l’Etat qu’il accompagne ce combat pour une solidarité bien réelle ».

Marylise Léon, secrétaire générale adjointe de la CFDT appelle les français à une prise de conscience et à ne plus détourner le regard sur la pauvreté: « 9 millions. Derrière ce chiffre, des enfants, des femmes, des hommes, qui tous les jours se battent, pour se soigner, se loger, accéder à l’éducation ou à l’emploi. Derrière ce chiffre, des galères, des inégalités de destin ou des accidents de parcours ». Les chiffres, encore eux, le montre, il faut six générations pour que les descendants d’un Français issu d’une famille pauvre accèdent à la classe moyenne. Et d’après les données de l’Observatoire des inégalités, ce sont un million de travailleurs qui vivent avec moins de 850 euros par mois. « Il faut cessez de considérer que ceux qui en bavent sont responsables. Ils subissent ces situations, être pauvre au quotidien, c’est renoncer à se…

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