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Insertion professionnelle des demandeurs d'asile : la CFDT et les partenaires sociaux mobilisés

Publié le 27/09/2018

Dans le cadre du dernier appel à projets du Fonds Paritaire de Sécurisation des Parcours Professionnels (FPSPP), le FAFIH qui est l’OPCA des branches professionnelles du Tourisme, de l’Hôtellerie, de la Restauration et des Loisirs a déposé un projet sollicitant 130 000 euros en vue de former une cinquantaine de demandeurs d’asile aux métiers de ses branches, dont une douzaine en Grand-Est.

Le FAFIH s’est rapproché de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) pour identifier les demandeurs d’asile potentiellement intéressés à travailler dans le tourisme, l’hôtellerie, la restauration ou les loisirs. De son côté, l’OPCA a  repéré les entreprises volontaires pour intégrer ces réfugiés et, le cas échéant, professionnaliser les pratiques RH des entreprises en prévision de futures intégrations.

Les futurs bénéficiaires se verront proposer un parcours de formation adapté dans ses modules et son calendrier, un suivi individualisé et les acteurs de leur parcours un guide d’aide à l’intégration.

Comme le veut la procédure, les Comités Paritaires Régionaux pour l’Emploi et la Formation (COPAREF) concernés doivent émettre un avis qui alimente les débats du FPSPP avant décision.

Le COPAREF Grand-Est a auditionné le FAFIH le 26 juin dernier et a communiqué un avis favorable adopté à l’unanimité de ses membres au FPSPP. Dans le même esprit, ce dernier a octroyé les 130 000 euros au FAFIH, dont la moitié sera consacrée au Grand-Est.

Cette procédure a été l’occasion pour les mandatés de la CFDT Grand-Est au COPAREF de se rapprocher des militants CFDT du FAFIH, dont Alban FEBVAY, un vosgien mandaté de la Fédération CFDT des Services au sein du Conseil d’administration de l’OPCA qui les a incités à soutenir le projet.

 Mon regard sur ce projet a d’abord été un regard humaniste.

Pour Alban Febvet : «  Mon regard sur ce projet a d’abord été un regard humaniste. Les demandeurs d’asile vivent des situations très difficiles et, au-delà de l’empathie envers eux que tout un chacun peut ressentir, la question que doit se poser un militant CFDT est celle d’agir à son niveau, concrètement. Le projet du FAFIH est pragmatique et raisonnable et son instance paritaire a validé le projet à l’unanimité.»