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« Pas considérés, maltraités... » ( L'alsace, DNA - Divers / Sa. 14 Décembre 2019 )

Publié le 16/12/2019

À l'appel d'une intersyndicale, une cinquantaine d'agents ont organisé un piquet de grève à l'entrée des locaux de la direction générale des Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), ce vendredi matin, afin de protester contre la réorganisation projetée au sein du pôle hépato-digestif.

 

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Le piquet de grève a été installé tôt le matin, devant les locaux de la direction des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. Aides-soignantes et infirmières ont scandé leur opposition à cette restructuration prévoyant de fermer des lits dans certaines unités d'hospitalisation, avec l'objectif de redéployer les effectifs de soins dans les unités restantes.

« Absence d'écoute »
 

Appuyés par les syndicats CFDT, FO, CGT et CFTC, les protestataires ont notamment dénoncé un climat de « maltraitance professionnelle » né des pressions de la hiérarchie, ainsi qu'une « absence d'écoute » dans la conduite d'un projet qui devrait se concrétiser d'ici quelques semaines à peine. « Nous ne sommes pas considérés. On a l'impression de ne compter pour rien. Nos plannings sont modifiés du jour au lendemain, sans aucun égard », déplorait une manifestante, soutenue par les slogans chantés par ses collègues.

En l'absence de réaction de la direction, les grévistes se sont invités dans les bureaux de ce vénérable bâtiment des hôpitaux, et ont contribué à saturer le niveau sonore dans les couloirs. Une délégation a été reçue par le directeur général adjoint, en l'absence du patron des HUS. Parmi les manifestants figuraient des agents assignés mais dans des formes qu'ils jugeaient non conformes aux règles, les courriers envoyés ne remplissant pas selon eux les conditions réglementaires. D'autres agents se plaignaient d'avoir dû signer sur-le-champ, à leur poste, un formulaire d'assignation à leur poste.