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Mulhouse : 400 agents signent un arrêt de travail fictif ( L'alsace, DNA - Divers / Sa. 15 Février 2020 )

Publié le 17/02/2020

À l'initiative du syndicat CFDT du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et sud Alsace (GHRMSA), un avis d'arrêt de travail fictif « pour épuisement professionnel lié aux conditions de travail » est diffusé depuis le début du mois au sein du groupe hospitalier.

 

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Pour l'heure, il a été signé par « plus de 400 personnels administratif, technique, paramédical et des médecins », indique Jean-Marc Kelai, secrétaire du syndicat majoritaire du GHRMSA. Cela représente 5 % de l'effectif total du GHRMSA qui emploie quelque 8 000 agents et professionnels de santé.

C'est la première fois qu'une telle action est entreprise au sein du groupe hospitalier. Pour la CFDT, cette action, « forte et symbolique », est un moyen « pour tous les agents, et particulièrement pour ceux qui sont assignés et ne peuvent être présents physiquement aux manifestations d'exprimer leur ras-le-bol ». L'avis d'arrêt de travail précise que celui-ci fait suite à un accident causé par un tiers et désigne le gouvernement comme responsable... Dans la partie réservée aux prescriptions, le document mentionne notamment « une augmentation significative des effectifs et une revalorisation des rémunérations de l'ensemble des professionnels et de leur statut ».

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 © Dna, Samedi le 15 Février 2020


A Colmar et à Mulhouse aussi

À Colmar, des personnels de santé réunis en intersyndicale ce vendredi devant l'ARS du Haut-Rhin ont également protesté. « On est au-delà de l'urgence ! », résumait ce vendredi Richard Ramdani, de l'Unsa du Haut-Rhin, qui était là avec une trentaine de syndicalistes ( CFDT, CFTC, Unsa). Ils décrivent des infirmières qui demandent leur mise en disponibilité ou qui démissionnent pour aller travailler ailleurs, dans le privé ou en Suisse.
 
 
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À Mulhouse, à l'initiative du syndicat CFDT du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse et sud Alsace (GHRMSA), un avis d'arrêt de travail fictif « pour épuisement professionnel lié aux conditions de travail » est diffusé depuis le début du mois au sein du groupe hospitalier. Une action forte et symbolique, et aussi une première.

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