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Plus de 500 manifestants à Altkirch ( L'alsace, DNA - Divers / Di. 25 Novembre 2018 )

Publié le 27/11/2018

Plus de 500 personnes, agents hospitaliers, professionnels de la santé, élus et habitants du Sundgau venus souvent en en famille, se sont retrouvées ce samedi matin devant l'hôpital Saint-Morand d'Altkirch pour manifester contre la fermeture de la maternité, mais aussi celle du service des urgences.

 

 

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L'appel lancé par l'intersyndicale du Groupe hospitalier de la région de Mulhouse Sud-Alsace (GHRMSA) - CFDT, CFTC, CGT, FO et Unsa - a été largement suivi.

L'Agence régionale de santé mène une réflexion sur la restructuration de l'offre de soins dans le Sud Alsace. Si pour l'instant aucune décision n'a été prise, l'un des scénarios envisagé serait la fermeture de la maternité, dont l'échéance de l'autorisation de fonctionnement tombe le 31 mars 2019, et sa transformation en centre de périnatalité de proximité. Les urgences, aujourd'hui assurées 24 heures sur 24, deviendraient un « centre de soins non programmés jusqu'à 22 h ». L'intersyndicale dénonce « le risque lié aux délais de trajet trop longs, à la saturation des urgences à Mulhouse, l'inégalité de l'accès aux soins... » Et demande « l'abandon de la fermeture de la maternité et de la transformation des urgences ».

Devant les manifestants, le maire d'Altkirch, porte-parole des élus sundgauviens, a vertement dénoncé une santé à deux vitesses. « C'est insupportable d'avoir ce double discours au niveau de l'État, qui dit qu'il ne faut pas qu'il y ait de déserts médicaux alors que sur le terrain, ça se traduit par des décisions de fermeture de maternité de proximité ou de services des urgences. Simplement parce que ça coûte de l'argent, parce que l'hôpital de Mulhouse est en déficit de 14 millions d'euros... mais à Paris c'est un déficit de 230 millions et ça ne gêne personne ! Alors pourquoi faut-il toujours que ce soit la ruralité qui paye pour les autres ?, s'emporte Nicolas Jander. Quand on est à Altkirch on est peut-être à 30 minutes de Mulhouse, mais quand on habite à Ferrette, Courtavon, Levoncourt, Pfetterhouse, on en est parfois à une heure, voire une heure et demie ! »

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