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Débrayage chez Castorama à Kingersheim ( L'Alsace, DNA, ER - Divers / Sa. 2 Décembre 2017 )

Publié le 04/12/2017

Le groupe anglais de commerce de détail spécialisé dans le bricolage, Kingfisher, auquel sont rattachées les enseignes françaises Castorama et Brico-dépôt, est dans une zone de turbulences. À la manoeuvre, les syndicats farouchement opposés à l'annonce de la délocalisation des services financiers de toutes les enseignes de Kingfisher en Pologne. « Pour Castorama, cela correspond à la suppression d'environ 500 emplois rien que pour Castorama et de 250 postes pour l'enseigne Brico-dépôt », explique Walter Campitelli, délégué syndicale CFDT et salarié du site à Kingersheim depuis 25 ans.

 

  L'alsace

Un projet qui ne passe pas et qui inquiète

 

« À ces suppressions de postes s'ajoute la disparition déjà programmée des comptables et gestionnaires administratifs de chaque magasin de France, soit 2 postes par magasin à date butoir du 1er juin 2019. Cela fait 250 salariés au travers les 102 établissements Castorama. Une centaine d'assistantes RH, voient leur métier passer à la trappe à l'horizon trois ou cinq ans. De plus, Castorama se sépare d'environ 120 salariés des plateformes logistiques », ajoute le délégué. Puis il conclut : « pour Kingfisher, la restructuration de ses enseignes pour rester soi-disant compétitif n'est qu'une manière de continuer à engraisser les actionnaires ; des actionnaires toujours plus gourmands. La preuve, aujourd'hui Kingfisher délocalise des activités comptables et finances des sièges Brico-dépôt et Castorama en Pologne. »

D'ailleurs sur le tract distribué hier à tours de bras devant l'enseigne kingersheimoise, on pouvait lire « Encore combien de familles sacrifiées pour que Kingfisher honore son engagement de redistribuer 500 millions de livres supplémentaires sur trois ans aux 430 millions de livres versés annuellement ? » Outre la distribution de tracts, les clients du magasin étaient invités à signer une pétition. A.C.

 

 © Dna, Samedi le 02 Décembre 2017 
 
logo DNA pour portail CFDT

Débrayage chez Castorama

 

Une vingtaine de salariés du magasin de bricolage Castorama de Lampertheim a débrayé hier en début d'après-midi et distribué des tracts aux clients, dans le cadre d'un appel national à mobilisation émanant de l'intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFTC-CFE CGC des enseignes Castorama et Brico Dépôt. Les syndicats s'opposent au projet de la direction du groupe britannique Kingfisher, leur propriétaire, qui prévoit de supprimer localement des fonctions de support et de délocaliser les activités financières des sièges de deux enseignes à Cracovie (DNA du 15 novembre 2017).

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 © L'Est Républicain, Samedi le 02 Décembre 2017 / Faits-divers 54B / Vandoeuvre-lès-Nancy 

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Inquiétude chez Casto et Brico
 
 

La direction anglaise du groupe Kingfisher, qui possède Castorama et Brico Dépôt a l'intention de délocaliser l'administration et la comptabilité de la société en Pologne, à Cracovie. Du coup, selon les syndicats CGT et CFDT, qui appelaient à la grève hier, 750 emplois sont menacés, dont 500 chez Castorama (sur 13.000) et 250 dans les magasins Brico Dépôt (sur 5.000 environ).

Le mouvement décidé par l'intersyndicale est national (avec le renfort de FO, mais qui n'est pas représenté dans l'Est). Deux magasins par région ont été choisis pour la grève d'hier, Dans le Grand Est, il s'agit des Castorama de Vandœuvre et Strasbourg. A Vandœuvre, avec le renfort de collègues de Brico Dépôt, le mouvement a duré de 9 h à 18 h. « La menace n'est pas un vain mot », explique David Renault, de la CGT, au côté de Christophe Briatte, de la CFDT, de Castorama. « Nous avons reçu nos feuilles de paie de Pologne... ».