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Arvato débraye pour les salaires ( ER - Faits-divers 54B / Sa. 23 Février 2019

Publié le 25/02/2019

Un mouvement à l'appel de la CFDT et de FO.

 

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Les délégués syndicaux CFDT et FO ont quitté la table des négociations, vendredi, chez Arvato service logistique.

L'entreprise, installée dans la zone industrielle d'Atton depuis les années 2000, est l'une des filiales de Berthelsmann. Un géant de la communication qui a le vent en poupe, comme en témoigne la recherche, à la veille de Noël, d'une cinquantaine de personnes à embaucher en CDI, et de plusieurs dizaines à temps partiel.

« Les salariés sont épuisés physiquement et moralement. Il y a beaucoup trop d'heures supplémentaires sans compensation », déplore José Ferreira dans un courrier co-signé avec le syndicat FO et adressé à la direction du site. Tous deux fustigent par ailleurs l'absence de vie familiale « et la NAO (négociation annuelle obligatoire) ne nous satisfait pas », pointent les syndicats.

Ce vendredi après-midi, ils étaient réunis en comité d'entreprise à ce sujet. Pas de quoi obtenir le consensus sur les salaires. Alors, syndicats et salariés sont sortis devant l'usine. 

Ils réclament une augmentation de 2 % pour tous de leurs revenus, ainsi qu'une participation sur les bénéfices de l'ordre de 50/50. « Là, où cette prime est aujourd'hui plus avantageuse pour les cadres », explique José Ferreira. Avec sa camarade Isabelle Bardot de FO, il demande enfin « l'ouverture de négociation avec accord d'entreprise sur la prime Macron ».

Si le calme devait revenir pour ce week-end, les syndicats promettent de débrayer à nouveau dès lundi, faute d'une réponse satisfaisante de la part de la direction.