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Hommage unanime à Jacques Chérèque (ER, Mardi le 26 Décembre 2017 / Nancy)

Publié le 27/12/2017

Un certain nombre de responsables politiques ont réagi au décès de Jacques Chérèque.

André Rossinot, président de la Métropole du Grand Nancy

« Jacques Chérèque était, avant tout, un humaniste qui savait s'engager totalement dans les causes qu'il estimait justes. À la tête de la CFDT, il avait contribué à la modernisation du syndicalisme français, grâce, notamment, à la qualité et la pertinence du dialogue qu'il savait engager. Préfet délégué en charge du dossier de la sidérurgie lorraine, puis ministre de l'Aménagement du territoire sous le gouvernement Rocard en 1988, il avait apporté une aide puissante à la reconversion de cette Lorraine qu'il aimait tant et, plus particulièrement, du Bassin de Pompey. »

Bertrand Masson, premier secrétaire fédéral du PS 54

« Jacques Chérèque, c'est avant tout un formidable parcours républicain. Celui d'un homme, ouvrier, militant syndical aux aciéries de Pompey, devenu secrétaire général adjoint de la CFDT, puis préfet pour le redéploiement industriel en Lorraine en 1984 et, enfin, ministre délégué à l'aménagement du territoire et à la reconversion industrielle en 1988, dans le gouvernement de Michel Rocard, dont il fut très proche. Jacques Chérèque, c'est aussi un homme viscéralement attaché à son territoire, à sa ville de Pompey, au Val de Lorraine, dont il fut un artisan de sa reconversion économique, à la région Lorraine, dont il fut un inlassable militant de son développement. Jacques Chérèque, c'est un camarade socialiste de grande valeur. D'abord militant du PSU puis du Parti socialiste, jamais, il n'a renoncé à ses valeurs et toujours, il les a défendues avec la force qu'on lui connaît, aux côtés, notamment, de son ami, Michel Dinet. »

Jean-Marc Todeschini, sénateur PS de la Moselle

« Jacques Chérèque était un militant, un homme d'action, toujours soucieux des plus faibles, des laissés pour compte... Face à l'individualisme, il répondait solidarité. Face à la haine, il disait fraternité. Face au dogmatisme, il rappelait la liberté. Face aux discriminations, il soulignait l'impératif d'égalité. Jacques Chérèque était aussi un homme qui a dû faire des choix, souvent difficiles, parfois mal compris. Notamment, au moment de la grande crise de la sidérurgie lorraine à la fin des années 70. Mais il était d'une droiture exemplaire, d'une volonté d'acier et d'un optimisme forcené pour sa Région d'adoption. »