Motion et mobilisation
Journée de mobilisation, hier au Centre Psychothérapique de Nancy-Laxou pour dénoncer des conditions de travail épuisantes et une prise en charge des patients détériorée.

Motion et mobilisation
Journée de mobilisation, hier au Centre Psychothérapique de Nancy-Laxou pour dénoncer des conditions de travail épuisantes et une prise en charge des patients détériorée.
Samedi 20 Mars 2010, © L'Est Républicain / NANCY

Le personnel était très attentif aux déclarations des syndicats.
Selon la direction, 10 % d'entre eux ont observé le mouvement de grève à l'appel unitaire des trois syndicats de l'établissement, CGT, FO et CFDT. Soixante-dix personnes environ ont assisté à l'assemblée générale des personnels qui s'est tenue en début d'après-midi. Une motion a ensuite été déposée auprès de la direction. Les revendications sont claires : « Nous exigeons une négociation qui débouche sur des créations d'emplois. Nous exigeons que soit respectée la santé des agents et que le management antisocial que vous menez soit stoppé ».
« Nous allons poursuivre notre mouvement au mois d'avril », confiait hier au nom de l'intersyndicale, Emmanuel Flachat, secrétaire-adjoint CGT. Un rendez-vous sera pris à la fin du mois avec l'Agence régionale d'hospitalisation. L'intersyndicale tentera aussi de rencontrer les élus locaux, ceux siégeant au sein du conseil d'administration et les autres.
« Il faut faire infléchir cette politique de casse. On nous parle de beaux locaux sans jamais évoquer les moyens humains. Pourtant, en psychiatrie, le principal outil, c'est l'humain, le rapport à l'autre, l'écoute, l'accompagnement au travers des projets de soins individuels, gages d'une prise en charge cohérente et adaptée ».
V. R. (Valérie RICHARD)
Selon la direction, 10 % d'entre eux ont observé le mouvement de grève à l'appel unitaire des trois syndicats de l'établissement, CGT, FO et CFDT. Soixante-dix personnes environ ont assisté à l'assemblée générale des personnels qui s'est tenue en début d'après-midi. Une motion a ensuite été déposée auprès de la direction. Les revendications sont claires : « Nous exigeons une négociation qui débouche sur des créations d'emplois. Nous exigeons que soit respectée la santé des agents et que le management antisocial que vous menez soit stoppé ».
« Nous allons poursuivre notre mouvement au mois d'avril », confiait hier au nom de l'intersyndicale, Emmanuel Flachat, secrétaire-adjoint CGT. Un rendez-vous sera pris à la fin du mois avec l'Agence régionale d'hospitalisation. L'intersyndicale tentera aussi de rencontrer les élus locaux, ceux siégeant au sein du conseil d'administration et les autres.
« Il faut faire infléchir cette politique de casse. On nous parle de beaux locaux sans jamais évoquer les moyens humains. Pourtant, en psychiatrie, le principal outil, c'est l'humain, le rapport à l'autre, l'écoute, l'accompagnement au travers des projets de soins individuels, gages d'une prise en charge cohérente et adaptée ».
V. R. (Valérie RICHARD)