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Près de 6.000 manifestants à Nancy et des tensions ( ER - Ouverture Lorraine / Me. 18 Décembre 2019 )

Publié le 18/12/2019

Le cortège, même renforcé par la CFDT, a connu une moindre mobilisation que celle du 5 décembre. Avec quelques face-à-face tendus en fin de mouvement, impulsés par les rangs d'extrême gauche notamment, mais pas de casse.

 

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Moins nombreux que le 5 décembre, plus nombreux que le 10 ! Le bilan du troisième grand rassemblement organisé à Nancy à l'appel des syndicats et des partis politiques aura de quoi, au fond, apporter son lot de satisfactions à l'ensemble des parties. 

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Confusion sur la fin
 

Balle au centre donc, le combat continuera à l'approche des fêtes. Entre la CGT en rangs serrés pour ouvrir le cortège et les chasubles orange de la CFDT en queue de cordon, la foule s'est étirée à travers la ville dans un parcours cette fois resserré. Objectif : éloigner de la place Stanislas les extrémistes. Une précaution loin d'être inutile. Si on vit sur l'essentiel du rassemblement, se fondre les rangs pacifiques de la grande majorité des manifestants derrière leurs banderoles, la fin du mouvement se traduisit par plusieurs face-à-face tendus dans l'hypercentre de Nancy. Des provocations de la part d'un noyau de manifestants, quelques gaz certes, mais un final sans heurt majeur toutefois. Les rangs extrémistes ont fini par s'éparpiller dans une forme de confusion entre les places Carnot et de la République, et la gare SNCF.

Peu de salariés du privé
 

S'agissant des chiffres relatifs aux estimations des retraites comme ceux concernant le nombre des participants, chacun repartait avec sa vérité. Syndicalement, ça sentait davantage le rapprochement que l'union sacrée avec une CFDT tancée par les plus vindicatifs des manifestants. Politiquement, on vit le PS se fondre dans la masse, avec des tracts appelant à un grand débat jeudi à Vandœuvre (20 h salle Michel Dinet). L'assemblage hétéroclite des professionnels ne parvenait ainsi pas à faire oublier l'origine du mouvement, avec très peu de rangs du privé, pour une écrasante majorité d'agents de la fonction publique.