Et si les pompiers mettaient plus de temps à intervenir ? ( RL - Faits-divers 57B / Di. 6 Octobre 2019
Les pompiers changent de stratégie et privilégient le circuit court pour porter dans la rue leur mouvement de grève (entamé le 26 juin).
Une intersyndicale a planté son chapiteau à l'entrée de la rue Serpenoise à Metz pour expliquer au public le risque d'interventions peut-être plus lentes. Les pompiers disposaient d'une boîte aux lettres pour regrouper les cartes de soutien à leur mouvement destinées à l'Élysée.
Les pompiers prolongent en Moselle, comme leurs collègues à travers le pays, un jeu du chat et de la souris entamé avec leur hiérarchie et leur direction depuis plus de trois mois. Exactement depuis ce 26 juin 2019, premier jour de leur grève toujours en cours, où les uns ont peint en douce des revendications au blanc de Meudon sur les engins, que les autres ont été obligés de nettoyer sur ordre.
Les « pompiers en grève », « population en danger » mis en musique par un deux-tons ne passent plus à fond sous le bleu du gyrophare. Mais la colère dure et il fallait imaginer un autre moyen d'en diffuser les raisons auprès du public en échappant à l'éteignoir du politique, de la communication et des sanctions. Voilà pourquoi un petit chapiteau habité par une intersyndicale CFDT, CGT et Autonome a poussé ce samedi à l'entrée de la rue Serpenoise à Metz.
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