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Grogne et grève au lycée professionnel du BTP ( RL - Faits-divers 57B / Me. 24 Avril 2019 )

Publié le 24/04/2019

« Ce mouvement n'est ni national ni académique, mais local », clame Jean-Michel Bertolaso (Sgen-CFDT).

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Mardi 23 avril, à l'appel d'une intersyndicale, les enseignants du lycée professionnel du BTP ont débrayé toute la journée pour protester, notamment, contre la suppression de trois postes prévues suite à la réduction de la dotation horaire globalisée. « Il va y avoir besoin de forces vives pour que la réforme de la voie professionnelle puisse se passer », estime Jean-Michel Bertolaso.
« Aucune concertation »
 

Autre motif de la grogne des enseignants : les compléments de service à effectuer ailleurs que dans le lycée de son affectation. Une suppression déguisée que dénoncent les syndicats et qui concernerait quatre postes. « Il n'y a eu aucune concertation dans les équipes pédagogiques », déplore Sophie Drilhon (CGT Éduc'action). « Les décisions ont été prises de manière opaque », fulmine Sébastien Viguier (SE-Unsa). « Normalement, on fait des propositions pour savoir qui souhaite ce complément de service », explique Stéphane Sorce (Snuep-FSU). Contacté, Mario Familiari, proviseur de l'établissement, déplore « un petit amalgame entre la situation de l'établissement et la réforme de la voie professionnelle ». « Le problème d'effectif engendre une réduction des moyens et des suppressions de postes. En cinq ans, l'établissement a perdu 200 élèves. Il va y avoir des discussions sur les compléments d'heure et rien n'est définitif là-dessus. Le volume horaire pour chaque discipline est défini. La répartition du service de chaque enseignant est à revoir. »