Urgences : les agents hospitaliers la tête dans le sac ( VM - Vosges / Me. 11 Septembre 2019
Les personnels du Centre hospitalier de l'Ouest vosgien comme ceux du service d'accueil et de traitement des urgences du centre hospitalier de Remiremont réagissent au plan d'actions pour la refondation des urgences présenté par Agnès Buzyn. Insuffisant, selon eux, au regard de la situation.
Une trentaine d'agents du Centre hospitalier de l'Ouest vosgien (Chov), ont décidé « dans l'urgence » ce mardi 10 septembre, au cours de la pause méridienne, de débrayer devant le site des urgences de l'hôpital de Neufchâteau, un sachet plastique jaune sur la tête. « Nous sommes asphyxiés, nous étouffons, nous n'en pouvons plus », lâchent-ils sous le plastique qui leur entrave le visage.
L'ensemble des services étaient représentés ; la mobilisation faisait écho au comité national interurgences qui proposait une action en réponse au plan d'actions pour la refondation des urgences présenté lundi par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. Un pacte à 750 M€ qui n'a semble-t-il pas suffi à apaiser les esprits du côté de Neufchâteau. « Ce plan est une peau de chagrin », lâchent en chœur les représentants de l'intersyndicale, Catherine Vaillant-Florentin, responsable de territoire de l'Ouest vosgien pour la CFDT, Frédéric Balin, responsable secteur public (CFDT) et Patrick Fournier, pour la CGT.
« Nous n'allons pas nous arrêter là. Rien ne change. Que des annonces. Maintenant, il y a vraiment urgence, c'est pire qu'en juin avant les vacances », ajoutent-ils n'excluant pas de nouvelles actions. Le syndicat F.O., solidaire de cette action, soutient également le mouvement intersyndical.
