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Berger (CFDT), président des syndicats européens ? ( L'alsace, DNA - Divers / Ma. 21 Mai 2019 )

Publié le 21/05/2019

Ce mardi s'ouvre à Vienne (Autriche) le congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES), qui devrait élire Laurent Berger à sa présidence. 

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« Si nous voulons demain construire une Europe qui protège et qui est ouverte sur le monde, nous devons être présents à la CES », déclarait la semaine dernière le secrétaire général de la CFDT, après un débat des têtes de liste aux Européennes au siège du syndicat.

Lors de l'annonce de cette élection, la rumeur avait aussitôt couru qu'il préparait son départ de la CFDT, qu'il dirige depuis 2012 - plus ancien à son poste des patrons de syndicats français. Mais cette fonction est plus honorifique qu'exécutive. Elle consacre la place de premier syndicat français récemment acquise au détriment de la CGT, et bien sûr son engagement européen. « Je me félicite qu'à la CFDT, la question européenne soit abordée aujourd'hui de façon apaisée, expliquait-il récemment aux Échos. Nous ne sommes ni dans le statu quo ni dans le rejet de l'Europe. »

Il n'en va pas ainsi dans tous les syndicats. Force ouvrière, opposée aux orientations actuelles de l'Union européenne, n'avait pas soutenu la candidature de Laurent Berger. Quant à la CGT, qui avait adhéré à la CES après sa rupture avec le Parti communiste, elle a encore débattu du sujet lors du congrès réuni la semaine dernière. Les fédérations les plus radicales du syndicat continuent de préférer l'adhésion à la FSM, Fédération syndicale mondiale, ex-communiste.