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Blanquer, de l'état de grâce à la contestation ( L'alsace, ER, RL, VM, DNA - Divers / Me. 3 Avril 2019 )

Publié le 03/04/2019

La participation à la grève interprofessionnelle du 19 mars avait été exceptionnellement haute, près de 25 % des enseignants en primaire et 8 % dans le secondaire, comparée à la faiblesse de la mobilisation constatée depuis des années.

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 Un signal inquiétant pour le gouvernement, plus particulièrement pour le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, 54 ans, jusqu'à présent épargné par les critiques. Si la grève de jeudi, lancée à l'appel des deux principaux syndicats affiliés à la FSU, le SNUipp pour le primaire et le Snes pour le secondaire, ainsi que Sud Éducation, les sections éducation de FO et de la CGT, confirme le rebond de mobilisation enregistré en mars, la marge de manoeuvre du ministre se trouvera réduite alors que deux fronts sont ouverts : la réforme du lycée et du bac censée entrer dans sa phase cruciale à la rentrée ; et la « loi Blanquer », de plus en plus controversée, sur « l'école de la confiance », rebaptisée par ses détracteurs « l'école de la défiance ». Votée à l'Assemblée le 19 février, elle doit être examinée au Sénat à partir du 13 mai.

Même si les syndicats classés réformistes, comme l'Unsa et le Sgen-Cfdt, n'appellent pas à la grève, ils n'en expriment pas moins des réserves grandissantes dans un contexte alourdi par les projets de réforme de la fonction publique et des retraites. Le ministre doit désormais aussi compter avec les « stylos rouges », qui regrouperaient sur Facebook plus de 60 000 internautes.

 

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