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Cheminots : les tours de chauffe ( L'Alsace, ER, RL, VM, DNA - France-Monde / Sa. 2 Novembre 2019 )

Publié le 04/11/2019

Pas de temps mort pour Jean-Pierre Farandou à la Toussaint : il a marqué sa première journée de président du directoire de la SNCF par une visite du centre national des opérations ferroviaires, près de la gare de l'Est à Paris.

 

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La direction rassure
 

La semaine à venir s'annonce tendue. .../...

« Le travail n'a pas été impacté. Toutes les rames qui devaient être maintenues l'ont été, et sans retard », a déclaré jeudi soir la direction de la SNCF, affirmant qu'aucun problème de circulation n'est à prévoir au cours du week-end sur les réseaux dépendants de ces deux technicentres.

Grève « reconductible »
 

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Le gouvernement s'emploie donc à contenir la mobilisation. Le Haut-Commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye a promis jeudi à la CFDT et à l'Unsa de nouvelles propositions d'ici au 22 novembre. La CFDT, qui n'exclut pas de se joindre au mouvement le 5 décembre, veut que la réforme ne s'applique qu'aux futurs embauchés à la SNCF, selon la clause dite « du grand-père ».

Le gouvernement hésite
 

Elle réclame aussi, avec l'Unsa, que la retraite des cheminots au statut (statut appelé à disparaître) continue d'être calculée sur les six derniers mois de salaires, et non l'ensemble de la carrière.

Le pouvoir semble hésiter sur ce point. Emmanuel Macron n'a pas écarté de l'accepter, au nom du « contrat » passé avec les cheminots à leur embauche, mais Jean-Paul Delevoye rechigne à faire une exception pour les seuls cheminots.

Enfin, au registre de la main tendue, le gouvernement a déclaré vendredi renoncer à porter en justice le différend sur le conflit de la mi-octobre : « droit de retrait » pour les syndicats, classique grève selon la direction.