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Déjà le retour aux affaires sociales ( L'alsace, ER, RL, VM, DNA - Divers / Ma. 17 Juillet 2018 )

Publié le 17/07/2018

Emmanuel Macron réunit aujourd'hui les leaders des organisations syndicales et patronales, puis les cent premières entreprises française. Objectifs : pousser à l'embauche et préciser les prochaines réformes sociales.

 

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Terminée la parenthèse football. Pour la première fois depuis son élection, le chef de l'État recevra les principaux leaders syndicaux et patronaux lors d'une réunion collective de deux heures. Parce qu'ils se considèrent trop souvent ignorés par Emmanuel Macron, les leaders des partenaires sociaux se sont réunis mercredi 11 juillet pour définir leur propre agenda social avant le sommet. Une rencontre exceptionnelle déclenchée par crainte de servir de « faire-valoir » à des décisions déjà prises par l'Élysée.

Ce sont aussi les premières retrouvailles entre le président et les syndicats après l'échec de la grève des cheminots à bloquer la réforme de la SNCF.

Apprentissage, assurance-chômage et plan de pauvreté
 

Aujourd'hui, le chef de l'État demandera d'abord aux partenaires sociaux de contribuer à la mise en œuvre des réformes décidées depuis un an, pour développer l'apprentissage, lutter contre les discriminations et favoriser les négociations dans les entreprises. La rencontre sera également consacrée à l'agenda social des mois à venir : il est chargé avec les retraites en 2019.

Autre thème abordé : la réouverture des négociations sur l'assurance-chômage, évoquée par Emmanuel Macron devant le Congrès, même si la première réforme n'est... pas encore votée. Il y aura une négociation en fin d'année sur une nouvelle convention Unedic notamment pour les démissionnaires et les professions libérales.

Reporté à la rentrée, le plan pauvreté doit également être abordé. Il s'agit de mesures « ciblées pour les jeunes (extension de l'obligation de formation de 16 à 18 ans, lutte contre l'exclusion) et d'une manière d'inciter à la reprise d'une activité », indique l'Élysée.

Dernier objectif pour le président : mieux articuler l'allocation de solidarité spécifique, pour les chômeurs en fin de droit, et le revenu de solidarité active (RSA).

Un rendez-vous très attendu
 

Cet après-midi, Emmanuel Macron conviera les dirigeants des 100 premières entreprises françaises pour leur demander de prendre « des engagements immédiats, visibles, de créations d'emplois et d'embauches d'apprentis, notamment dans les quartiers difficiles ».

« La CFDT dit chiche à la volonté du président de jeter les bases d'un nouveau contrat social, mais à condition qu'il garantisse une protection sociale renforcée pour tous les travailleurs afin de faire face aux mutations de l'emploi et du travail », a déclaré Laurent Berger plutôt constructif.

Pascal Pavageau (FO), espère quant à lui, « qu'il y aura un avant 17 juillet 2018 et un après, radicalement différent en termes de méthode ».