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Le bloc des syndicats contestataires majoritaire dans le Grand Est ( DNA - Economie / Ma. 27 Novembre 2018 )

Publié le 27/11/2018

Du 16 au 22 novembre, les 150 000 cheminots du groupe public ferroviaire SNCF (dont près de 12 500 dans le Grand Est) ont élu par voie électronique et pour quatre ans leurs représentants aux 33 comités sociaux et économiques (CSE).

 

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À partir du 1er janvier, conformément aux ordonnances travail de septembre 2017, ceux-ci remplaceront les anciennes instances de représentation du personnel (31 comités d'établissement, plus de 600 comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, et 250 autres types d'instance).

Dans le Grand Est, où l'effectif a baissé de 1 500 agents ces trois dernières années et où les trois actuels comités d'établissement SNCF Mobilités d'Alsace, de Lorraine et de Champagne-Ardenne, vont notamment faire place à un CSE TER Grand Est, les deux syndicats dits contestataires, la CGT et SUD Rail, sont arrivés en tête. Avec respectivement 28,8 % et 23,3 % des voix, tous collèges (exécution, maîtrise et cadres) confondus, ils devancent l'UNSA (22,3 %), la CFDT (18,5 %), FO (6,8 %) et la CFE-CGC (0,4 %).

« Globalement, l'UNSA et la CFDT restent bien représentées chez les cadres et à la maîtrise qui représentent ensemble 52 % des effectifs dans le Grand Est. La CGT se renforce à l'exécution et à la maîtrise alors que SUD Rail gagne des points à l'exécution », observe Mazouz Benlazeri, secrétaire général du syndicat des cheminots CGT de Strasbourg. Au niveau du groupe, malgré une participation en légère baisse (66,7 %), ces élections ont abouti à un statu quo. La CGT reste la première des quatre organisations représentatives avec 34 % des voix (- 0,3 point par rapport au scrutin de novembre 2015) devant l'UNSA (23,9 % ; +0,1 point), SUD-Rail (17,3 % ; +0,5 point) et la CFDT (14,30 % ; - 0,9 point).