Retour

Le gouvernement aux petits soins de la CFDT ( L'alsace, ER, RL, VM, DNA - Divers / Me. 28 Août 2019)

Publié le 28/08/2019

Ce n'est pas un hasard si Édouard Philippe a choisi de recevoir les initiateurs du « Pacte du pouvoir de vivre », dont le patron de la CFDT, Laurent Berger, pour la rentrée sociale du gouvernement.

logos als dna er rl vm pour portail

Suivant la promesse d'un acte 2 du quinquennat plus « délibératif », le Premier ministre, accompagné de cinq membres du gouvernement, a marqué le coup en accueillant 19 organisations (syndicats, ONG ou Fondations) qui avaient été « forces de proposition » au printemps durant le Grand Débat, selon Matignon.

Ces dernières ont quitté la rue de Varenne « mitigées », a indiqué Patrick Doutreligne, président de l'Uniopss, une organisation qui représente plusieurs associations caritatives dont le Secours catholique ou Médecins du monde : « Il y a « un vrai espoir car la méthode a changé indéniablement. Mais il n'y a aucune mesure concrète proposée ». « S'il y a une volonté en termes de méthode de faire évoluer les choses, maintenant il va falloir aussi des actes concrets », a souligné pour sa part Laurent Berger, à la fois prudent et déterminé à mettre la pression.

Sur les retraites, les mots qu'attendait le syndicat
 

Il s'est montré plus accueillant sur l'idée émise lundi soir par le président de ne pas valider l'âge pivot de 64 ans dans la réforme des retraites. Cette surprise du chef qui « préfère un accord sur la durée de cotisations plutôt que sur l'âge » a été salué par un «tant mieux » du numéro 1 de la CFDT qui a surtout apprécié l'idée d'un régime universel avec des départs différenciés en fonction de la pénibilité des métiers, des carrières longues. Trois idées émises par la CFDT.

Du coup, les autres syndicats ont réagi sur des postures plus radicales. Pour le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, « c'est de l'enfumage : s'il faut travailler plus de trimestres, on va partir plus tard ». Son homologue de FO Yves Veyrier est sur la même ligne : « Cela va conduire beaucoup de personnes à travailler au-delà de 64 ans ».