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« Un manque de considération » ( L'alsace, DNA - Divers / Me. 18 Avril 2018 )

Publié le 18/04/2018

La négociation annuelle obligatoire (NAO) entamée il y a quelques semaines au sein de l'entreprise Gunnebo Electronic Security (GES), à Baldenheim, est au point mort.

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« Faire grève n'est pas dans notre culture, mais là... ». Les divergences sont telles qu'une grosse vingtaine de salariés, sur la centaine que compte l'entreprise, s'est mise en grève hier matin à l'appel de l'intersyndicale (CFE-CGC et CFDT). « Il n'y a aucune négociation, c'est un dialogue de sourds », souffle Pascal Rosenzwey, délégué syndical CFE-CGC (cadres). Les syndicats dénoncent « un problème de management, un manque de reconnaissance et une logique purement comptable ».

« On fait du bénéfice chaque année »
 

Si les griefs, disent-ils, vont au-delà des seules questions salariales, les syndicats réclament « une meilleure répartition des richesses : un tiers pour l'investissement productif, un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés ». Pour y arriver, ils demandent une augmentation de salaire de 4 %.

« La direction nous propose 1 %, comme l'an dernier, indiquent Pascal Rosenzwey et son homologue de la CFDT Édouard Fries. Or, aujourd'hui, 113 000 EUR sont provisionnés au titre d'une prime sur les objectifs qui concerne une quinzaine de cadres alors que l'augmentation de 1 %, pour l'ensemble des salariés, représente 50 000 EUR. »

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 © Dna, Mercredi le 18 Avril 2018 

Mouvement de grève chez Gunnebo

 

Une vingtaine de salariés sur la centaine que compte Gunnebo Electronic Security à Baldenheim, près de Sélestat, s'est mise en grève hier pour dénoncer le blocage de la négociation annuelle obligatoire.

L'intersyndicale (CFE-CGC et CFDT) réclame une augmentation salariale de 4 % alors que la direction n'en propose qu'une de 1 %, assortie d'une augmentation de la participation de 320 euros annuels.

L'intersyndicale dénonce également un « manque de considération et des problèmes de management » au sein de cette entreprise spécialisée dans les solutions de sécurité.

Ce mouvement de grève intervient après un débrayage d'une heure il y a trois semaines.

Les grévistes ont décidé de reprendre le travail ce matin mais prévoient deux nouvelles journées de mobilisation les 28 et 29 mai si aucun accord n'est trouvé d'ici là.