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Continuer à négocier et éviter tout amalgame (LC / VENDREDI 6 DÉCEMBRE 2019)

Publié le 06/12/2019

SGEN-CFDT, UNSA, CFDT-INTERCO ET SYNDICATS DES ENSEIGNANTS-UNSA. Les militants n’ont pas manifesté mais se sont réunis pour livrer « les bons chiffres et les enjeux réels ».

Ils ont fait le choix de ne pas se joindre à la manifestation organisée hier matin à Troyes. Pour quelle raison ?

« Nous avons souhaité donner à nos collègues les vraies informations et les véritables enjeux sur cette réforme des retraites », clament en choeur les responsables du SGEN-CFDT, de l’UNSA, du syndicat des enseignants- UNSA et de la CFDT-Interco.

« ON N’EST PAS POUR LA TERREUR »

Et surtout, ils ne veulent pas défiler à côté « de ceux qui manipulent et jouent sur les peurs. On n’est pas pour la terreur. On n’est pas là pour affoler ou pour en rajouter. Il est important selon nous d’éviter tout risque d’amalgame et de poursuivre le dialogue. On verra ensuite si le résultat des  négociations est positif ou négatif. Et seulement alors, nous verrons si nous appelons à la grève », lancent ces syndicats.

À ce jour, ils se déclarent « méfiants plutôt que confiants ». Ils réclament « une vraie réforme, pas des pansements ni des sanctions ».

« Le système de retraite à points ne nous pose pas de soucis. Mais on ne veut pas qu’il y ait des perdants. Or les enseignants seront particulièrement
perdants dans ce qui est proposé pour le moment . Et d’ailleurs, nous ne connaissons pour l’heure ni la méthode ni les sommes qui pourraient être attribuées à une revalorisation salariale », notent encore la CFDT et l’UNSA.
« PAS DE RÉFORME POUR FAIRE DES ÉCONOMIES »
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Parmi bien des revendications, ces syndicats rejettent l’idée de pensions de retraite inférieures à 100 % du Smic, refusent la perspective de travailler davantage en cas de revalorisation salariale.
Ils se déclarent par ailleurs favorables au principe d’une retraite progressive.

« En tout cas, lancent-ils, si c’est juste une réforme pour faire des économies, c’est non ! ».