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L'avenir du CHRU se joue à Matignon ( RL / JE. 20 SEPT. 2018 )

Publié le 21/09/2018

Au lendemain de l'annonce du nouveau plan santé, Carole Grandjean (LREM) veut convaincre le Premier ministre d'investir 500 millions d'euros pour accompagner le projet de regroupement immobilier.

 

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Elle dit avoir obtenu ce rendez-vous après un courrier envoyé début août. La députée LREM de Meurthe-et-Moselle, Carole Grandjean, est reçue aujourd'hui à Matignon pour plaider la cause du CHRU de Nancy-Brabois, au bord de la faillite. Elle a obtenu l'entretien au lendemain de l'annonce par le gouvernement du nouveau plan santé.

Le CHRU de Nancy, qui affiche une dette abyssale de 400 M€ et un déficit chronique de 290 millions d'euros, est avant tout perçu comme le grand corps malade du Grand Est. « C'est aussi le seul qui n'a pas bénéficié d'investissements massifs ces dernières années, à la différence de Strasbourg, Metz, Épinal, Dijon, Reims... où l'État a investi à chaque fois entre 200 et 400 M€», tentera de faire valoir Carole Grandjean.

La mission promise tarde

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Les travaux avant les effectifs

« Les syndicats entendent que des efforts doivent être consentis au niveau des effectifs, mais à périmètre constant, c'est impossible. Il est difficile d'optimiser quand l'établissement est éclaté sur sept sites ! Ils ont d'ailleurs le soutien de la direction sur ce point. » Les syndicats, justement, qui ont manifesté la semaine dernière, se montrent beaucoup moins enthousiastes que la députée :

« Il y a quatre ans, l'ancienne ministre de la Santé promettait par courrier une aide pour la trésorerie. Au final, on a eu 400 suppressions de postes et zéro euro. »

commente Alex Gorge, délégué CFDT du CHRU.