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La CFDT Grand Est est née ( L'alsace - Divers / Sa. 13 Janvier 2018 )

Publié le 15/01/2018

Plus de 80 000 adhérents et 110 syndicats professionnels : voilà ce que pèse désormais la CFDT dans le Grand Est. La fusion entre les organisations alsacienne, champardennaise et lorraine a été actée à l'issue d'un congrès à Reims.

 

L'alsace

 

Deux années de travail ont été nécessaires pour aboutir à un consensus. Au final, les statuts ont été adoptés par 88,72 % des mandats. Surtout, « personne n'a dit : on ne veut pas fusionner », rapporte Dominique Toussaint, patron du syndicat en Lorraine, élu secrétaire général de la CFDT Grand Est. Ses deux adjoints sont ses homologues alsacien, Sabine Gies, et champardennais, Jérôme Dupont. Le siège est à Nancy.

Avec le Grand Est bouclé, la confédération a parachevé quasiment l'objectif qu'elle s'était fixé au plan national : « Une union régionale interprofessionnelle par région » depuis le 31 décembre, précise Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. La réforme territoriale donnant naissance aux nouvelles régions n'était pas sa tasse de thé. Mais « la priorité n° 1 est d'être efficace. Il faut se placer face à nos interlocuteurs en position de force. Cela n'enlève ni les identités, ni les particularités. »

Dans le secteur privé, la CFDT est majoritaire dans les trois ex-régions. Elle l'est également dans le secteur public en Alsace et en Lorraine. Cela en fait l'une des principales place-forte de la confédération. Dans le Grand Est, Dominique Toussaint espère bien convaincre ses interlocuteurs (fédération patronale, conseil régional...) d'organiser d'une conférence sociale territoriale. Ceci alors que, de son côté, le gouvernement fait preuve d'une certaine « défiance vis-à-vis du dialogue social et des corps intermédiaires », pointe Laurent Berger.