Les incertitudes du jour d'après (RL / JE. 5 AVRIL 2018)
Les lendemains de grève peuvent être familièrement comparés à la gueule de bois après une soirée trop arrosée.
Le retour à la normale aujourd'hui, après un mouvement qui s'achève à 8h, ne se fait pas par un simple coup de baguette magique.
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La grève, profondément désorganisatrice, chamboule le système en déplaçant les rouages. Les cheminots qui se mettent en grève doivent le signaler quarante-huit heures à l'avance. Sur cette base, les centres régionaux opérationnels établissent un plan de transport réduit, différent du roulement habituel. Au moment du passage de l'un à l'autre, les rames ne sont pas là où elles doivent se trouver initialement. De même pour les salariés, qui se transportent là où on les attend. Des retards, voire des suppressions sont à craindre. Une demi-journée devrait être nécessaire pour que le trafic reprenne normalement jusqu'à samedi en fin de journée, prélude à deux nouvelles journées de grève, fixées à dimanche et lundi selon le calendrier élaboré par les syndicats. Ces derniers n'étaient pas tous sur la même longueur d'onde. Le CGT, l'Unsa et la CFDTdéfendent la grève perlée. FO, First et Sud-Rail ont plaidé pour une grève reconductible.
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