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Les revendications sociales de GRDF (RL / VE. 22 JUIN 2018)

Publié le 22/06/2018

Une vingtaine d'agents de GRDF Sarreguemines rejoints par leurs collègues de Forbach étaient en grève hier. Ils demandent une revalorisation de leur salaire, dénoncent la détérioration des conditions de travail.

 

Dans le cadre de leur boulot, ils sont au contact du gaz. Un combustible pouvant être dangereux. Alors si leurs conditions de travail continuent à se dégrader, si la fatigue s'accumule, le risque d'accident n'est pas exclu. Pour dénoncer cette éventualité et alerter l'opinion sur leurs revendications, une vingtaine d'agents de GRDF de Sarreguemines étaient en grève hier, de 7 h à 16 h 45. Dans la journée, ils ont été rejoints par une quinzaine de salariés de Forbach. 

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Des fanions rouges de la CGT et de la CFDT sont plantés autour du véhicule.

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Les réclamations sont d'ordre national et local. Et elles ne datent pas d'hier. Arnaud Lecossois et Bruno Duponcel, de la CFDT, rappellent les doléances générales : « Suite à l'annonce de la privatisation d'Engie par le gouvernement, on s'inquiète des répercussions pour la filière distribution gaz et l'avenir des agents. On se pose aussi des questions sur la volonté de l'Etat français de faire du gaz une énergie d'avenir et de s'engager vraiment dans une transition énergétique ». Le salaire net de base est aussi au cœur du débat. « En 2017, sa revalorisation était de 0 %, du jamais vu depuis la création des industries électriques et gazières.

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La fréquence des astreintes génère de la fatigue. Quant à la prime de dépassement des 14 astreintes, elle n'a jamais été appliquée. Les ouvriers se demandent aussi pourquoi la prime de participation Origaz n'est pas versée par la direction ? Cette prime est allouée quand les agents interviennent pour la remise en service de la clientèle, après un arrachement de conduites par exemple. Dans ce cas, ils peuvent être amenés à se déplacer sur tout le territoire de la région Grand Est.