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Les syndicats claquent la porte : le compte n'y est pas (DNA /VE. 9 FÉVRIER 2018)

Publié le 09/02/2018

Le Comité technique spécial départemental (CTSD) du Bas-Rhin était convoqué, hier matin à Strasbourg, pour étudier la carte scolaire de la rentrée 2018 et notamment les prévisions d'ouvertures et de fermetures de classes. Mais la dotation ministérielle de 33 emplois supplémentaires pour les écoles primaires a été jugée insuffisante par les représentants syndicaux du SE-Unsa, du Snuipp-FSU, du Sgen-CFDT et de Snuidi-FO.

logo DNA pour portail CFDT

Ils constatent d'une part que cette dotation ne permettra même pas de couvrir « les 60 postes » qui seraient nécessaires au dédoublement des classes des CP en REP (Réseau d'éducation prioritaire) et des CE1 en REP + prévus pour l'année scolaire 2018-2019. « Il manque des postes à la dotation départementale rien que pour suivre la priorité ministérielle, mais également pour récupérer les postes de Rased (Réseau d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) qui avaient été transformés l'an dernier en postes de remplacements », dénoncent les syndicats.

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Enfin, les documents de travail sur les ouvertures et fermetures de classes envisagées n'ont été remis qu'hier matin aux représentants syndicaux, qui estiment ne pas être en capacité de voter sur des documents qu'ils n'ont pas eu le temps d'étudier.

Réunis en intersyndicale, les syndicats enseignants ont décidé de claquer la porte du CTSD. Ils réclament notamment « le respect des seuils départementaux du nombre d'élèves par classe dans toutes les écoles du département, qu'elles soient ou non en éducation prioritaire, un moratoire sur les ouvertures de classes bilingues, un rétablissement complet des Rased et de la brigade départementale dédiée aux remplacements longs ».