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Marie-Claude Briet élue première vice-présidente du CESER Grand Est

Publié le 06/02/2018

La syndicaliste auboise (CFDT) devient la numéro deux du Ceser de la région Grand Est.

logo libération Champagne

Lorsqu’elle commence à se présenter, Marie-Claude Briet se définit d’abord comme fille de paysan. C’est dire si l’ancrage territorial n’est pas pour elle qu’une simple formule. Mais, depuis ces années passées dans la campagne auboise, le temps a passé et les responsabilités n’ont cessé d’augmenter.

Si elle a été élue première vice-présidente du Conseil économique, social et environnemental de la région Grand Est, c’est le résultat d’une carrière déjà riche au service des autres.

« On n’est pas dans un schéma de chapelles. »

Assistante sociale, elle passe sa vie professionnelle au sein de la MSA. Très tôt, elle milite à la CFDT. En 2001, elle est élue à la chambre d’agriculture de l’Aube, puis à celle de la Champagne-Ardenne. En 2004 enfin, elle intègre le Ceser et la commission formation.

Voilà quelques jours, au sein d’une équipe mise en place par Patrick Tassin, lui-même reconduit à la présidence du Ceser Grand Est, Marie-Claude Briet est devenue première vice-présidente après avoir réalisé un important travail sur l’évaluation des politiques publiques.

À ceux qui ignorent encore ce qu’est cette assemblée, elle en définit les grandes lignes. « Le Ceser est une institution particulièrement importante. C’est le seul lieu où toutes les composantes de la société civile – patrons, syndicats de salariés, économie sociale et solidaire, associations – se retrouvent et apprennent à travailler ensemble. Un lieu où l’on produit de la connaissance, de l’analyse. Le Ceser aide à construire, il défend des valeurs. Et puis, au sein du Ceser, on n’est pas dans un schéma de chapelles. On n’est pas sous des bannières, on prend en compte l’ensemble des sensibilités », confie cette militante CFDT.

À ce poste clé de première vice-présidente, elle a désormais la charge de l’articulation entre trois thématiques fortes : l’évaluation des politiques publiques, la conjoncture et la prospective.

« Notre but est aussi de rendre notre travail plus visible et plus compréhensible auprès des territoires », explique encore Marie-Claude Briet, qui consacre un gros mi-temps à cette mission.