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Pont-sur-Seine Industries (PSI) : les salariés sur le qui-vive ( LC / LU. 5 FÉVRIER 2018)

Publié le 05/02/2018

Une des six sociétés de son groupe, l’entreprise pontoise attend qu’un repreneur se fasse connaître mais s’inquiète également du sort de ses consoeurs.

logo libération Champagne

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Alors que leur entreprise est dans la tourmente d’un redressement judiciaire, une quinzaine de salariés de Pont-sur-Seine Industries et Elap, sont décidés à s’intéresser à ce qui se passe en haut lieu et à être vigilants.

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Le tribunal de commerce de Troyes a placé en redressement judiciaire l’ensemble des six sociétés du groupe : Financière pontoise, Pont-sur-Seine Industries, Elap, Financière Tonna, Tonna Électronique et Antennes FT.

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« Depuis des années à PSI, on leur dit qu’il faut faire des efforts et qu’on maintiendra l’emploi. » Philippe Béroud, secrétaire de l’Union locale de la CFDT à Romilly.

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Mais, aujourd’hui, devant l’amplification des difficultés, certains entendent bien montrer à la direction qu’ils sont là et qu’ils ont trouvé une oreilles attentive. Celle de Philippe Baroud, secrétaire de l’Union locale de la CFDT à Romilly, qui les aidait déjà depuis plusieurs semaines à se défendre en ce qui concerne le gel de leur 13e mois, et qui les accompagne, aujourd’hui, afin de mieux comprendre ce qui se joue actuellement au tribunal de
commerce. « Le personnel est dans l’expectative. On ne sait pas ce qui se passe. Y a-t-il des repreneurs ou non ? Ils voient passer des gens qui questionnent sur les machines, sur leurs compétences, mais c’est tout », indique Philippe Béroud qui se fait leur porte-parole : « Les candidats à la reprise ont jusqu’au 8 février pour se faire connaître. Le personnel va avoir un avis à donner par le biais de leur délégué du personnel et ils vont être très vigilants. »

Et le personnel de ne pas exclure des débrayages pour se faire entendre, s’il le faut.

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