PSI ET ELAP : les salaires se font toujours attendre (LC - VE. 13 AVRIL 2018)
Des employés s’inquiètent de ne pas avoir encore été payés.
Ils restent plus que jamais sur le quivive, attentifs aux décisions qui sont prises en haut-lieu.
Des employés qui commencent à s’impatienter, dans la mesure où ils sont toujours dans l’attente de leurs salaires. Malgré un discours qui s’est voulu rassurant, au lendemain du rachat, certaines décisions prises depuis irritent les représentants du personnel. Ceux-ci commencent en effet à douter, les horaires des équipes ayant été remaniés « sans aucune concertation avec les délégués du personnel. »
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« Cela implique maintenant pour certains de travailler sur cinq jours au lieu de quatre, ce qui peut engendrer un certain nombre de problèmes familiaux », souligne Philippe Beroud, secrétaire de l’union locale CFDT, qui accompagne une vingtaine de salariés dans leur action devant les prud’hommes.
Selon le délégué CFDT, les salariés ont aujourd’hui « la crainte de se retrouver sans rien dans les mois à venir car on leur a enlevé tout le peu d’avantages qu’ils avaient, et si dans un an ils repassent à la moulinette, ils partiront avec des indemnités de licenciement et de chômage moins importantes que ceux qui sont partis aujourd’hui. »
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Soutenus par la section locale de la CFDT, les salariés engagés dans une procédure prud’homale resteront vigilants aux prochaines décisions, ne manquant pas de rappeler le nouveau patron à ses obligations de consultation du comité social d’entreprise.
