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Ricoh : le nombre de départs contraints réduit à 113 ( L'Alsace, DNA / JE. 18 OCTOBRE 2018 )

Publié le 18/10/2018

248 emplois - sur 900 au total - seront bien supprimés dès janvier prochain chez Ricoh. Mais les reclassements internes devraient permettre de limiter la casse. 

 

Cet accord majoritaire a été accepté à l'unanimité par le comité d'entreprise. .../... Le texte porte sur les modalités de transformation de l'entreprise qui, dans un souci de pérennisation du site, visent à recentrer l'activité sur les « secteurs d'avenir à fort potentiel », à savoir la production de papier thermique et le recyclage.

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« De très bonnes mesures »

.../... La transformation de l'usine, qui sera engagée progressivement à partir de janvier prochain, entraînera également douze modifications et 28 créations de postes. Si l'on tient compte des reclassements internes, les départs contraints pourraient ne concerner que 113 personnes.

Les 22 réunions organisées ont permis de définir les modalités et le calendrier de l'examen du projet. Elles ont aussi porté sur les mesures d'accompagnement des employés touchés par les suppressions de postes et sur les critères d'ordre pour la détermination de ces salariés.

L'objectif de cet accord vise à limiter le nombre de licenciements contraints, à privilégier les départs volontaires et à proposer aux partants les mesures les plus favorables à leur reconversion. Ces derniers ont jusqu'au 9 novembre pour exprimer leur demande. Cet accord doit encore être validé par les services de l'État, par le biais de la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi).

« Pour éponger la casse, on a fait ce qu'il fallait,

estime Olivier Delacourt, délégué CFDT et porte-parole de l'intersyndicale. La période de volontariat est ouverte. Si les volontaires sont nombreux, cela permettra de réduire les dégâts. L'enjeu, c'est d'avoir le minimum de départs contraints. On pourra faire le bilan en décembre. »

Le responsable syndical considère que l'accord comporte de « très bonnes mesures ». Selon lui, les salariés sont satisfaits. « Ils nous disent qu'on s'est bien battus... »