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Gepor : « On ne sait plus qui croire » ( RL - Région / Me. 18 Octobre 2017 )

Publié le 18/10/2017

À l'issue de la journée d'hier, passée à bloquer le rail en gare de fret d'Ebange (Florange), le flou persiste chez les 180 salariés de Gepor, filiale d'ArcelorMittal Atlantique-Lorraine (Amal) spécialisée dans l'emballage et la logistique ferroviaire et portuaire.

 

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Les salariés ont décidé de lever le blocus, à condition de provoquer un CE extraordinaire.

D'un côté, Éric Niedziela, directeur d'Amal, confirme que lors du comité central d'entreprise du groupe la semaine passée, l'idée de regrouper les activités logistiques et d'emballage auprès d'un sous-traitant unique a bien été évoquée. À cette nuance près : le projet ne remettrait pas en cause le contrat avec Gepor.
 

De l'autre côté, le directeur de Gepor aurait annoncé lundi soir que l'activité emballage de la filiale serait sous-traitée par un autre prestataire, tout comme l'activité atelier matériel roulant (maintenance des wagons et des locotracteurs), le secteur port devant faire l'objet d'un éventuel partenariat.

« On ne sait plus qui croire », finit par lâcher Luis de Freitas (CFDT). Le syndicaliste rapporte qu'« une incompréhension » prédomine, selon l'aveu du patron d'Amal. Et que ce dernier dit « laisser une porte ouverte à l'intégration des Gepor dans le groupe Amal ».

Après leur entretien avec Eric Niedziela, les salariés de Gepor ont décidé hier, en fin de journée, de lever le blocus. À la condition de provoquer un comité d'entreprise extraordinaire avec les centrales CFDT, CGT, Sud et CFE-CGC, ainsi que le directeur de Gepor assisté de son responsable administratif et financier.