La grande révision du baccalauréat (L'Alsace, DNA, RL, VM / JE. 15 FÉVRIER 2018 )
Le nouveau baccalauréat, dont la première session aura lieu en 2021, ne comptera plus que quatre épreuves écrites, dont le français et la philo, et un grand oral, tandis que les séries seront supprimées, a annoncé hier Jean-Michel Blanquer.
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Considéré comme donné avec 87,9 % de réussite l’an dernier, le baccalauréat, l’examen qui clôt le cycle secondaire et ouvre la porte du supérieur mais sans impact sur l’orientation, avait besoin d’être révisé. Jean-Michel Blanquer l’a compris et son objectif est bien de revaloriser ce monument national et lui redonner son rôle d’articulation entre études secondaires et supérieures. Concrètement, cela donne un examen resserré autour d’un oral et de quatre épreuves écrites qui pèseront pour 60 % de la note finale du baccalauréat. Les 40 % restant proviendront du contrôle continu (pour 30 %) et des notes du bulletin en Première et Terminale (10 %).
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BLANQUER VU PAR LES SYNDICATS
« Il décide mais ne négocie pas »
Catherine Nave-Bekhti, Secrétaire générale du Sgen-CFDT
« Son action n’est pas placée sous le sceau du dialogue social. Il a pris des décisions très vite, sans concertation. Ce n’est pas notre vision des choses, on estime que le dialogue social commence par un diagnostic partagé. Là, nous sommes contraints à une mesure de “commentaires”, en signalant ce qui nous va et ce qui ne nous va pas. C’est un ministre qui décide mais qui ne négocie pas. On regrette aussi cette volonté de dicter aux enseignants une méthode pédagogique depuis la rue de Grenelle ou le manque de signaux sur la mixité sociale ou l’éducation prioritaire. Tout n’est pas négatif. Sur la réforme du lycée, il nous a reçus trois fois. Mais à la fin, c’est lui qui décide. »
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