« Il faut arrêter d'opposer Paris et l'Alsace » (DNA /VE. 9 FÉVRIER 2018)
Un audit qui permettra peut-être de trouver une issue à la crise que traverse Arpège Prévoyance est en cours, annoncent le président (MEDEF) et la vice-présidente (CFDT) de l'association sommitale AG2R La Mondiale Réunica, qui s'interrogent sur la réelle volonté des uns et des autres de trouver une solution.
La tension, déjà très forte, est encore montée d'un cran hier matin à Mulhouse. André Fleith, le directeur de la Business unit Arpège, a trouvé son bureau vandalisé. « Ce n'est pas la première fois », dénonce Brigitte Pisa, vice-présidente (CFDT) de l'association sommitale du groupe de protection sociale.
Ce nouvel épisode témoigne du malaise qui règne au sein de l'institution de prévoyance, entretenu, selon la présidence paritaire d'AG2R La Mondiale Réunica, par « des jeux d'ambition personnelle que nous avons mis à jour et que nous essayons de stopper », par de « la désinformation », et par des prises de position qu'ils jugent pour le moins discutables.
« Il faut arrêter d'opposer l'Alsace à Paris », souligne Brigitte Pisa. D'autant qu'Arpège Prévoyance « a toujours eu un statut privilégié qui n'a jamais été remis en cause. Nous avons préservé l'identité » de l'organisme alsacien.
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Pour une discussion dans le respect du droitAG2R, insiste-t-il, « n'a eu de cesse de sortir de ce problème. Nous sommes ouverts à une discussion, mais dans le respect du droit », c'est-à-dire en respectant le conseil d'administration « mis en place le 13 décembre dernier par les partenaires sociaux », le seul légitime aux yeux des organisations syndicales et patronales nationales. Pour elles, « le conseil d'administration dit ?"historique "n'existe plus », renchérit Brigitte Pisa.
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La seule avancée pour le moment est le lancement d'un audit dont le principe avait été approuvé par les deux conseils d'administration.
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