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Patronat et syndicats dans la course à la présidence ( RL - Région / Ma. 16 Janvier 2018 )

Publié le 17/01/2018
Le Ceser entame aujourd'hui un nouveau mandat en désignant, à Metz, son président. Deux candidats, issus des collèges patronal et syndical, sont en lice. Patrick Tassin se succédera-t-il à lui-même aujourd'hui à la tête du Ceser (conseil économique, social et environnemental) Grand Est ?

 

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S'il ne représente guère plus de 1% du budget de Grand Est, le Ceser qui élira ce matin son nouveau président sera, par souci d'économies, ramené à 180 membres. Lesquels resteront répartis en trois collèges (patronat/syndicats/associations) renouvelés pour moitié, selon un savant équilibre des sièges arrêté par le préfet. Soit 58 conseillers par collège, auxquels s'ajouteront six personnalités qualifiées nommées par le représentant de l'État. Sans surprise, Patrick Tassin sera candidat. Dès la fin de l'année, le président sortant avait fait part de sa volonté de rempiler. Un choix que l'intéressé justifiait alors par « les risques de tangage » suscités par le réveil des forces centrifuges nées du départ anticipé de Richert dont Tassin déplore qu'il « ait quitté la Région au milieu du gué ». Soit « entre le débat d'orientation budgétaire et l'examen du budget primitif »...

Un mandat de six ans
 

Contrairement à l'affrontement qui l'avait opposé en 2016 au Lorrain Roger Cayzelle (CFDT), l'Ardennais bénéficie cette fois de l'adhésion de l'ensemble du 2e collège. Mais il va devoir ferrailler contre un représentant du 1er collège en la personne de Patrice Haltebourg. Président de la fédération des Travaux publics du Grand Est, ce Vosgien de 63 ans - tout comme son adversaire - se prévaut du soutien du collège patronal.

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Pour la seconde assemblée régionale, ce mandat de six ans lui offre l'occasion de confirmer sa vocation consultative auprès du conseil régional. Avec pour mission d'éclairer les choix de l'exécutif piloté par Jean Rottner.