Ricoh supprime 250 emplois sur 900 (L'Alsace, DNA, RL / JE. 24 MAI 2018)
« Le projet de transformation » a été présenté ce mercredi matin au personnel de Ricoh Industrie France (RIF) lors d'un comité d'entreprise extraordinaire. Il doit permettre à l'entreprise de « redynamiser ses activités » et « pérenniser le site de Wettolsheim », en redéfinissant le périmètre et l'organisation, indique le communiqué de RIF.
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« Moins de 150 licenciements secs »
La restructuration entraînera la suppression de 248 postes sur le site haut-rhinois d'ici fin 2018. « Mais l'objectif de la société est de limiter à moins de 150 le nombre de licenciement secs vu les possibilités de redéploiement, de reclassements et de créations d'emplois », indique le communiqué de Ricoh.
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« Le site va perdre prèsdu tiers de ses effectifs »
Pour Olivier Delacourt, délégué CFDT de l'entreprise, cette restructuration ne constitue pas une surprise.
« Les salariés s'y attendaient un peu. Mais, ajoute-t-il, le nombre de suppressions d'emplois dans une échéance aussi courte nous choque ! On pensait que cela se ferait de manière échelonnée, en plusieurs vagues...
Mais la réduction de 248 postes se fait d'une seule traite cette année. L'usine va ainsi perdre près du tiers de son effectif permanent. »
Le syndicaliste ne croit guère aux perspectives de redéploiement et de nouveaux postes mis en avant par la direction pour limiter la casse.
« Le nouvel investissement pour le papier thermique ne créera, selon lui, qu'une quinzaine d'emplois en production en 2020. » Il fait état d'un climat social tendu avec le démarrage des NAO (négociations annuelles obligatoires), assorties d'un débrayage mardi soir. Les suppressions de postes ne devraient pas arranger les choses. Après la mauvaise nouvelle d'hier matin, l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT, FO, Unsa a mis en place un piquet de grève à l'entrée de l'usine.
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Dans le monde du travail, on est considéré comme vieux à 40 ans. » Pour certains, la reconversion sera difficile. « Il y a une population fragile, âgée, avec des inaptitudes médicales, des TMS [troubles musculo-squelettiques, NDLR] », souligne Olivier Delacourt, délégué syndical CFDT.
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