Isabelle MERCIER dans le Grand Est à la rencontre des équipes de l'INRS
Le 31 janvier, Isabelle MERCIER Secrétaire Nationale en charge de la santé au travail était dans le Grand Est à Vandoeuvre (54) pour rencontrer et soutenir l’équipe CFDT de l’INRS, visiter les équipements, échanger avec la direction. Avec un message principal : agir sur la sécurité, les conditions de travail et d’organisation du travail, tout en associant les travailleurs.
L’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) est l’institut de recherche de la sécurité sociale pour les questions de santé et sécurité au travail.
Ses missions sont de chercher à mieux connaitre les risques professionnels, de mieux analyser leurs conséquences sur la santé des salariés et de proposer des moyens de préventions. C’est donc un maillon essentiel de la prévention des risques professionnels, avec 600 salariés œuvrant pour les 18,4 millions de salariés dépendant du régime général de la sécurité sociale. Ses études et recherches font référence dans le pays et ses brochures et publications sont bien connues des militants CFDT investis dans ces questions. Si les bureaux de l’INRS sont à Paris, les laboratoires et donc la majorité de son activité est basée à Vandoeuvre, à côté de Nancy.
La section syndicale CFDT y est l’organisation majoritaire depuis quarante-cinq ans.

Mais aujourd’hui, l’INRS est en difficultés financières. Car pour la deuxième année de suite, « il n’y a pas de budget voté pour l’INRS ».
Début 2023, les équipes de l’institut ont fonctionné avec une enveloppe correspondant à environ 80 % des crédits alloués en 2022 – avant de recevoir une rallonge, durant le second semestre. Finalement, il a manqué 12 millions d’euros par rapport à ce qu’avait demandé l’organisme, témoigne Christian Darne, délégué syndical central CFDT.
Et cette situation risque de se reproduire pour l’exercice 2024 : « Il n’y a pas de vision et pas de possibilité d’engager toutes les actions prévues », déplore notre représentant…La CFDT se mobilise à tous les niveaux pour faire bouger cette situation inacceptable pour l’ensemble du monde du travail.