
Un 1er Mai festif et européen à Nancy (SH / 07 mai 2024)
À quelques semaines des élections européennes, la CFDT avait placé le 1?? Mai sous le signe de l’Europe. À Nancy, les militants ont accueilli Marylise Léon.

Le soleil était de la partie pour le traditionnel rassemblement CFDT du 1er Mai au parc de la Pépinière (la Pep’), situé au cœur de Nancy (54). Tout au long de la journée, des centaines de militants et adhérents de tous les âges sont venus célébrer la fête des travailleurs en famille et entre amis autour d’un barbecue, en attendant le concert de « rock vintage » qui a vu se déhancher même les plus introvertis. En dépit de l’ambiance bon enfant et des stands de produits locaux (et des partenaires du Pacte du pouvoir de vivre), il ne faudrait pas réduire le 1er-Mai cédétiste à une simple kermesse. Reprenant le mot d’ordre confédéral « Tous et toutes mobilisés pour une Europe plus ambitieuse, qui protège les travailleurs et les travailleuses », la CFDT-Grand Est a fait de cette journée un moment fort d’engagement européen.
Le ton a été donné dès le début d’après-midi avec un happening organisé à l’initiative du Mouvement Européen, qui a vu un gigantesque drapeau de l’Europe de 40 m² être déployé par une trentaine de militants CFDT, dont Dominique Toussaint, le secrétaire général de l’Union régionale interprofessionnelle (URI) Grand Est, et Marylise Léon, venue donc fêter le 1er-Mai à Nancy.
Pour une Europe qui protège
La secrétaire générale de la CFDT a ensuite participé à une table ronde sur le thème de « L’Europe que nous voulons ». L’occasion pour elle de rappeler que « la CFDT porte la voix des travailleurs dans la campagne pour les élections européennes, avec trois objectifs : faire voter le 9 juin ; mettre en avant les avancées obtenues au niveau européen grâce à l’action de la Confédération européenne des syndicats [CES] ; et démontrer le danger des idées d’extrême droite ». Encourager les citoyens à voter est également l’un des objectifs du Mouvement Européen, résumait son président, Hervé Moritz, qui défend « un projet de paix, de démocratie, de droits fondamentaux, de justice et de liberté » pour l’Europe. Dans ce contexte, « on ne peut que regretter que la campagne pour les élections européennes aborde si peu les sujets qui intéressent les jeunes, notamment les mobilités et l’écologie ».